La FACC réagit à la publication du rapport de M. Édouard Geffray
"Offrir à chaque élève une éducation au cinéma et à l'image de qualité"
La FACC salue la pertinence et l’ambition du rapport Geffray : un jalon important pour la réflexion sur le futur de l’éducation au cinéma et à l’image
La FACC (Fédération de l’action culturelle cinématographique) salue le rapport rédigé par M. Edouard Geffray consacré à l’avenir de l’éducation au cinéma et à l’image.
Ce rapport, très attendu par l'écosystème professionnel, met en évidence, avec une grande clarté, ce que les acteurs de terrain constatent depuis longtemps : l’éducation au cinéma et à l’image constitue une réponse indispensable aux défis contemporains. Elle forge l'ouverture d'esprit et le discernement, accompagne la liberté de création et de diffusion, et constitue l’une des meilleures écoles du regard critique face à la profusion d’images brutes, manipulées ou biaisées.
La FACC tient à souligner la très grande compréhension qu’exprime le rapport, tant des enjeux culturels, pédagogiques et territoriaux que des modalités de partenariat exigeantes qui fondent la réussite de cette politique publique unique.
L’éducation au cinéma vit par les coordinations territoriales, par l’engagement des collectivités, des salles de cinéma art et essai et des circuits itinérants, et par la coopération constante des Ministères de l’Éducation nationale et de la Culture dans un cadre articulé par le Centre national du cinéma et de l’image animée.
Cette reconnaissance du rôle des territoires et d'un écosystème d'acteurs engagés rejoint pleinement le projet porté par la Fédération : sans ce maillage de médiateur.trice.s, il n’y a pas de politique culturelle vivante, durable et en phase avec les enjeux contemporains.
Les constats posés et les fondamentaux rappelés par ce rapport, de même que la synthèse des mesures proposées, doivent faire date et ouvrir une nouvelle ambition collective pour l’éducation au cinéma et à l’image.
Nous devons collectivement nous en emparer : État, collectivités, CNC, enseignants, professionnels du cinéma, organisations et associations culturelles. Grâce à ce rapport, il est entendu que, de l'écriture à la diffusion, c'est une seule chaîne qui relie toutes les étapes de création d'un film aux spectateurs.
Il importe aussi de réaffirmer que la diversité, l’indépendance et l’ancrage local des acteur·ices engagé·es sont autant d’éléments cruciaux pour la qualité des actions déployées.
La FACC souhaite apporter son expertise et participer aux travaux à venir afin de contribuer à l’édifice politique et stratégique de cette ambition renouvelée, et à la mise en œuvre effective des transformations suggérées.
Il est urgent de réaffirmer l’enjeu politique : permettre à la jeunesse de ralentir le regard.
Collectivement, faisons en sorte que les films d’hier et d’aujourd’hui, accompagnés de démarches culturelles et pédagogiques exigeantes, nourrissent durablement la construction critique et sensible de chaque citoyen.
