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La Fédération de l’Action Culturelle Cinématographique porte une conviction : accompagner les citoyens dans la lecture critique des images est un enjeu démocratique fondamental. Pour que chacun puisse comprendre, questionner, créer ou simplement voir autrement.
Dans un monde saturé d’images, dérégulé dans ses circuits de diffusion, traversé de crises sociales, écologiques et démocratiques, il est vital de défendre le droit à un accès aux oeuvres les plus exigeantes, une création libre et plurielle ainsi qu'une une éducation artistique et critique, pour tous, sur tous les territoires.
La FACC déploie en 2025 un programme structurant, articulé autour de trois grands volets : un plaidoyer public renouvelé, un panorama national de l’action culturelle, et un espace de dialogue territorial entre professionnels et pouvoirs publics.
La FACC défend une vision exigeante, accessible et non dogmatique de l’action culturelle liée au cinéma et à l’audiovisuel. Elle agit pour que cette action soit pleinement reconnue comme un champ professionnel à part entière, au croisement de l’éducation à l’image, de la diffusion culturelle et des politiques publiques de transformation sociale.
Ce plaidoyer s’adresse aux décideurs, aux collectivités, aux partenaires institutionnels comme aux citoyens. Il vise à rendre lisible la diversité des pratiques, à faire entendre la voix des acteurs de terrain, et à promouvoir une conception émancipatrice et non instrumentalisée de l’éducation à l’image.
Des tribunes, des contributions collectives et des actions de sensibilisation sont menées tout au long de l’année, et constituent le socle politique de la Fédération.
La FACC initie en 2025 une étude approfondie sur l’action culturelle cinématographique en France dont la vocation est de produire une observation annuelle. Ce travail pionnier vise à documenter finement les acteurs, les projets, les réseaux, les dispositifs et les politiques publiques dans ce champ.
Objectifs :
Ce travail s’appuiera sur une démarche rigoureuse et participative, conduite avec des chercheurs, des professionnels, des collectivités et le CNC, et animée par un comité de pilotage et un comité scientifique.
Alors que les collectivités territoriales occupent aujourd’hui une place centrale dans les politiques de soutien au cinéma et à l’audiovisuel, aucun espace structuré n’existe encore pour favoriser un dialogue régulier entre élus, institutions, réseaux professionnels et structures locales.
La FACC s’engage à faire émerger cet espace de dialogue aux côtés des professionnels et des organisations impliquées dans les problématiques de coopération, en s’impliquant concrètement dans les dynamiques territoriales et les processus de co-construction des politiques publiques. Le renouvellement des conventions de coopération cinématographique et audiovisuelle entre l’État et les Régions constituera en 2025 le premier jalon stratégique de ce travail.
Ce programme s’inscrit dans une logique de coopération interterritoriale, fondée sur l’expérience des professionnel·les, attentive aux mutations culturelles contemporaines, aux problématiques structurelles, budgétaires et symboliques qui les questionnent et tournée vers la construction d’un cadre démocratique renouvelé pour les politiques du cinéma et de l’audiovisuel.
La démarche de la FACC repose sur quatre principes transversaux qui irriguent l’ensemble des projets :
Inclusivité et égalité des chances : Garantir un accès équitable à l’action culturelle sur tous les territoires, notamment auprès des publics jeunes, éloignés, ou en situation d’exclusion.
Analyse informée et appui sur les données : Produire des connaissances robustes, adossées aux statistiques publiques, aux cartographies, aux études de terrain et aux analyses croisées.
Coopération active entre parties prenantes :Faire dialoguer institutions, réseaux professionnels, chercheurs, artistes, collectivités et citoyens dans une logique ouverte de co-construction.
Pragmatisme engagé et faisabilité territoriale :Proposer des solutions concrètes, adaptées aux contextes locaux, aux temporalités de terrain et aux ressources réellement mobilisables.